THOR RAGNAROK

Privé de son puissant marteau, Thor est retenu prisonnier sur une lointaine planète aux confins de l’univers. Pour sauver Asgard, il va devoir lutter contre le temps afin d’empêcher l’impitoyable Hela d’accomplir le Ragnarök – la destruction de son monde et la fin de la civilisation asgardienne. Mais pour y parvenir, il va d’abord devoir mener un combat titanesque de gladiateurs contre celui qui était autrefois son allié au sein des Avengers : l’incroyable Hulk…

Globalement le film est assez sympa à regarder, avec pleins d’éléments kitsch qui rappellent beaucoup les films des années 80 comme Barbarella (j’admets, il est de 1968, lol) ou le cultissime Flash Gordon. L’action, ponctuée par des musiques rock entraînantes, est assez proportionnée, même si j’ai trouvé une ou deux longueurs.

Le reproche majeur que j’aurai à faire est que l’on sent trop l’industrie Disney derrière avec souvent un humour léger, voir même trop enfantin, qui casse l’image de la licence, surtout quand on voit l’aspect très sombre du précédent « Thor: Le Monde des Ténèbres ». A certains moments, j’avais l’impression de me retrouver devant « Les Gardiens de la Galaxie vol.2 » où à force d’essayer de trop faire de l’humour, ça casse un peu le rythme du film, surtout quand on sait que « Thor: Ragnarok » est l’introduction au film « Avengers: Infinity War » (pour les plus patients, c’était après le pré-générique de fin du film).

Un de mes autres reproches sera qu’après avoir vu la scène après le pré-générique de fin du film « Docteur Strange », on nous ait un peu fait miroiter le fait que l’on verra le Sorcier Suprême aux cotés du dieu asgardien alors qu’au final, on a plutôt l’effet d’un pétard mouillé surtout quand on voit le temps d’apparition du maître des arts mystiques.

Au final, « Thor: Ragnarok » est un film qui se laisse voir sans trop de prise de tête mais qui déçoit un peu quand on voit qu’il perd « d’intensité » vis à vis des précédents opus.

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